Attention danger… à diffuser

Laissons aux autorités sanitaires la prévention du coronavirus… le sujet traité aujourd’hui ne concerne que les femmes, mais en très grand nombre, à savoir toutes celles en âge de procréer.

Les recommandations sur le bon usage des tampons hygiéniques sont relayées régulièrement, mais sans doute encore insuffisamment.
De même, l’usage de la coupe menstruelle, en silicone, doit faire l’objet de précautions de même nature : s’ils sont pour l’instant moins connus, les accidents donnant lieu à de graves conséquences dues à l’usage mal approprié de ces coupes, dites encore « cups », commencent à inquiéter les milieux médicaux.

En effet, toute protection intrusive, tampons avec ou sans applicateur, ou encore coupes, gardent du sang stagnant dans un milieu qui par nature n’est pas stérile ; aussi la température interne du corps s’ajoute t’elle aux conditions idéales d’un développement de germes pouvant entraîner des complications.

Toutes les femmes sont porteuses de germes, qui doivent normalement restés sous contrôle. Lorsque la protection n’est pas renouvelée assez souvent (ou lorsque la coupe n’est pas soigneusement vidée et nettoyée), des complications arrivent fréquemment et les conséquences sont alors très sérieuses, graves, voire très graves.

La coupe menstruelle ne doit pas rester en place plus de 4h, il faut alors absolument pouvoir la nettoyer à l’eau et au savon et la rincer très soigneusement avec des mains elles-mêmes très propres (penser à cela lorsque l’on n’est pas chez soi car les lave-mains sont souvent en dehors des WC), et enfin la faire bouillir 15 mn, au moins entre chaque période d’utilisation.

Si le silicone de la coupe paraît une bonne alternative aux fibres du tampon, il ne dispense en aucun cas de règles d’hygiène très strictes, trop peu souvent mises en avant par les fabricants.

De plus l’étude menée par le magazine ScienceDirect évoque d’autres inconvénients, de nature anatomique cette fois, qui méritent d’être sérieusement considérés. Je vous invite donc à prendre connaissance de cet article.

Alors quel que soit votre choix, soyez averties et informez votre entourage.

Par Agnès de Bentzmann